Vous ne le saviez peut-être pas, mais la crème de marrons est une spécialité provençale. A Collobrières, la Confiserie Azuréenne a aujourd’hui une renommée internationale. Aventurieux est allé à la découverte de la fabrication de cette gourmandise.
Une fabrique historique
Collobrières est depuis des décennies la capitale du marron. Avec 900 hectares de châtaigneraie, la ville est devenue au fil du temps, une référence en matière de marron.
Tout cela a commencé au Moyen-Âge. Des moines installés dans l’abbaye se sont intéressés aux châtaigniers de la forêt des Maures. En effet, l’utilité première de ces arbres était de protéger Collobrières des invasions dans le golfe de Saint-Tropez.
Mais les châtaigniers en plus de jouer leur rôle protecteur, donnaient des fruits. Et pas n’importe quel fruit ! Des châtaignes. Un produit noble et réputé.
Saviez-vous que la châtaigne est très pauvre en matière grasse, en cholestérol et en sodium ? Parallèlement à cela, elle est très riche en manganèse. Un oligo-élément qui participe à la production de l’insuline, et participe à la formation osseuse. Un aliment génial quoi !
Les moines, décidèrent alors de récolter ces fruits et d’en faire des gourmandises. Marrons glacés, crème de marrons… jusqu’à arriver aujourd’hui à la fameuse glace aux marrons de la Confiserie Azuréenne !
Marrons / Châtaignes, quelle est la différence ?
La différence entre marron et châtaigne est très souvent méconnue. D’ailleurs l’utilisation de ces fruits dans le langage courant peut d’ailleurs prêter à confusion.
La principale différence entre ces deux fruits réside dans la bogue. En effet, la bogue du marronnier indien ne contient qu’un seul fruit tandis que celle du châtaignier peut contenir trois ou quatre châtaignes.
En réalité le châtaignier est un cousin du hêtre et du chêne. Son fruit est donc comestible, à la différence de celui du marronnier que l’on connaît en France, le marron d’Inde, qui est lui toxique.
Pour faire simple, nous mangeons toujours des châtaignes, que nous appelons marrons une fois qu’ils sont cuisinés !
