Notre-Dame après l'incendie
Sa construction est décidé en 1160 par l’évêque Maurice de Sully car la population, à cette époque augmente rapidement et les églises et cathédrales deviennent trop petites pour accueillir tous les fidèles. Il ordonne donc la destruction de la cathédrale Saint-Etienne qui se trouvait à l’emplacement actuel de Notre-Dame. Les travaux de la nouvelle cathédrale débute en 1163. La construction suit le nouveau style architectural à la mode, le style gothique. En 1250, la cathédrale est opérationnelle et les travaux qui suivent sont des travaux d’embellissement donnant une fin officielle des travaux en 1345.
L’édifice subit quelques modifications au XVIIe et au XVIIIe siècles. Des vitraux sont remplacés par des vitres blanches et l’architecte Soufflot (architecte du Panthéon) travaille sur la nouvelle sacristie et le réaménagement du portail central.
La cathédrale est rénovée au XIXe. Depuis les années 90, la cathédrale est de nouveau rénovée mais étapes par étapes. Le nettoyage de la façade à ouvert le bal. Juste avant l’incendie du 15 avril, c’était au tour des statues qui entouraient la flèche d’être restaurées. Elles avaient donc été déplacées le 11 avril 2019 juste à temps pour échapper aux flammes.
Édifiée une première fois au XIIIe siècle, la première flèche de Notre-Dame se fragilise au fil du temps et à la fin du XVIIIe siècle, elle menace de s’effondrer. Il est donc décidé de la démonter. Notre-Dame se retrouve donc privée de sa flèche pour la première fois de son histoire.
En 1844, le gouvernement du roi Louis-Philippe lance un projet de restauration de la cathédrale Notre-Dame. C’est durant cette phase de travaux qui va de 1845 à 1864 qu’une nouvelle flèche est érigée. C’est celle-ci, réalisée par l’architecte Eugène Viollet-le-Duc qui s’est malheureusement effondrée sur elle-même lors du terrible incendie de la nuit du 15 au 16 avril 2019.
Au XIIIe siècle, la Cathédrale Notre-Dame accueille la Couronne d’épine du Christ le temps que s’achève la construction de la Sainte-Chapelle, chargée d’accueillir les reliques de La Passion du Christ.
Au XIVe siècle, le roi Philippe le Bel ou Philippe IV y ouvre les premiers états généraux de 1302. Les états généraux découlent d’une volonté de créer un État centralisateur mais à l’écoute de son peuple. En effet, les états généraux sont une assemblée constituée de représentants des 3 ordres de la société de l’époque. À savoir le Clergé, la noblesse et la bourgeoisie (le Tiers état n’y est pas encore admis).
Au XVe siècle, le procès de réhabilitation de Jeanne d’Arc se tient dans la cathédrale.
Au XVIe siècle, le futur Henri IV, Henri de Navarre, s’y marie avec Marguerite de Valois le 18 août 1572.
Au XIXe siècle, la cathédrale Notre-Dame de Paris est le théâtre du sacre de Napoléon Bonaparte en tant qu’empereur des Français le 2 décembre 1804. Le pape Pie VII est présent lors du sacre.
Napoléon III choisit la cathédrale pour célébrer son mariage avec Eugénie de Montijo en janvier 1853.
Au XXe siècle, la cathédrale accueille les cérémonies d’hommage national de Charles de Gaulle (1970), de Georges Pompidou (1974) et de François Mitterrand (1996).
En 2013, la cathédrale célèbre ses 850 ans.
Le 15 avril 2019, un terrible incendie ravage le toit et la charpente de la cathédrale, précipitant la flèche dans le vide.
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