Arles est encore aujourd’hui pourvue d’un immense théâtre antique en ruine. Une véritable merveille que l’on se prend à imaginer à l’époque de son apogée. C’est l’occasion pour Aventurieux de vous parler par la même occasion de la naissance des effets spéciaux dans le théâtre antique !
Cela risque peut-être de vous surprendre, mais le théâtre d’Arles est une avancée technologique immense dans le monde antique. En effet, il s’agit de l’un des premiers théâtres en pierre du monde Romain.
C’est l’empereur Auguste qui ordonna sa construction. Il l’orna des plus belles richesses car il aimait profondément la ville d’Arles, consacrée à Apollon. C’est à cela que l’on doit la superbe scène et ses coulisses, les 3 étages d’arcades du lieu, et ses 33 gradins. De quoi accueillir environ 10 000 spectateurs !
Le théâtre était gratuit pour les arlésiens. Tous pouvaient donc bénéficier de cette glorieuse construction. Enfin pas exactement… Petite précision, les femmes et leurs enfants devaient être accompagnées d’un homme pour pouvoir assister aux spectacles. De temps en temps même, certaines représentations étaient réservées aux hommes.
Enfin quoi qu’il en soit, le théâtre antiques d’Arles a longtemps été un monument où toute la ville pouvait se réunir pour se divertir. Et d’ailleurs, les metteurs en scènes redoublaient d’imagination pour ne pas lasser le spectateur.
Eh oui ! C’est avec le théâtre latin que naissent les premiers effets spéciaux. A commencer par l’immense mur scénique (que l’on peut encore imaginer au théâtre d’Arles). Il s’agit du mur qui est au fond de la scène. A l’époque déjà, il était peint en trompe l’oeil, histoire de donner de la profondeur au visuel et ainsi rendre l’histoire plus réelle.
Mais ce sont les accessoires qui vont donner au théâtre latin ses lettres de noblesse. En effet, la présence d’un rideau sur scène va permettre de nombreuses innovations en matière de mise en scène.
Notamment grâce à la “Machina” (pas besoin d’avoir fait du latin pour traduire ce mot, je suis sûre que vous vous étiez douté que la machina = la machine… trop forts #smileycoeur). En fait il s’agit d’un système de grue. Les acteurs sont accrochés à cet engin et l’on voit apparaître des dieux qui volent dans le ciel. C’est pas beau ça ?!
Il y a aussi les “Scalae Orcinae” (beaucoup plus difficile à traduire, du coup… je vous aide !) Il s’agit ‘un système que vous connaissez. Qui se trouve dans le sol… Ah ? Vous chauffez ? Oui c’est bien du système des trappes que je vous parle. Le moyen à l’époque de faire apparaître et disparaître des fantômes terrifiants…! Bouh ! (oui… à l’écrit, on perd beaucoup le côté “surprise, je t’ai fait une blague”… #blasée)
Ah oui, on a oublié de vous dire… Les latins cherchaient tellement à se rapprocher du réel pendant les représentations, que parfois, les effets spéciaux ne suffisaient pas. C’est à dire que lors des scènes de torture, d’assassinat, ou de bûcher, on faisait entrer des esclaves, des prisonniers ou bien des condamnés à mort sur scène. Et… comme vous vous en doutez, ils jouaient leur rôle jusqu’au bout… #pasdroletoutça
Pour contre-balancer l’ambiance que je viens de plomber, j’ai trouvé un petit fun fact à vous raconter sur le théâtre antique latin. Il arrivait que les acteurs soient hués/ raillés/ bref, qu’il y ait de petits incidents à la fin des représentations. Pour éviter que cela n’arrive, le chef de troupe engageait un chef de claque et des claqueurs. Eh oui ! Cela devait orienter le public à applaudir plutôt qu’à huer. Plutôt drôle non ?
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