Ocean Quest Global est une ONG Malaisienne créée par Anuar Abdullah. Cet océanographe a créé cette organisation afin de regrouper des gens qui, comme lui, souhaitaient protéger les océans et plus précisément le corail. Fort de ses connaissances sur le corail acquises durant ses études aux Etats-Unis, il se sentait néanmoins démuni devant l’ampleur du travail à accomplir pour sauver le corail. Par le biais d’Ocean Quest, il a pu transmettre son savoir et former à son tour ce qu’il appelle des “Gardener” qui l’aident à replanter du corail. Aventurieux vous livre ce récit incroyable.
Le corail c’est le poumon de l’Océan, 90% de l’oxygène vient de la mer et 90% de l’oxygène de la mer vient des coraux.
De plus, les récifs de coralliens abritent 30% de la biodiversité marine, biodiversité qui menace de disparaître si le corail venait à s’éteindre.
La mission d’Ocean Quest c’est de réparer mais aussi d’anticiper. Si un ponton doit être construit au dessus d’un récif corallien par exemple, alors Ocean Quest va se charger de temporairement déplacer le corail pour pouvoir le réinstaller une fois les travaux finis.
Le corail est à la fois animal et végétal. Pour réparer du corail cassé, il faut le replanter sur des cailloux qui étaient en fait d’anciens coraux. Pour cela il faut tout simplement coller le corail sur ce caillou. Néanmoins, un problème persiste, que devient la colle ? C’est là qu’Ocean Quest Global entre en jeu, Anuar Abdullah a mis au point un catalyste qui permet de dissoudre la colle en une dizaine de jours, laissant ainsi le temps au corail de refaire son pied pour tenir seul une fois la colle dissoute. Évidemment cette potion magique est composée d’éléments 100% naturels. Inutile d’essayer de sauver le corail en utilisant des produits chimiques.
Si l’on vous parle de cette association aujourd’hui, c’est parce que sa branche française est en train de se développer grâce à Sandrine Treyvaud. Elle a ouvert son école de plongée il y a une dizaine d’années à Toulon et organise depuis peu des formations pour les volontaires qui aimeraient participer à cette replantation de corail. A Toulon ?! Oui oui ! En France aussi nous avons du corail !
Une fois par mois, le temps d’un week-end, elle transmet à d’autres plongeurs ou apprentis plongeurs ses connaissances sur le corail et les gestes à adopter pour le protéger.
Nous écrirons un deuxième article centré sur la formation car nous avons la chance d’être inscrites à la session du mois de juin.
Sandrine nous explique qu’en tant que plongeuse elle observe énormément ce qui se passe sous l’eau. Depuis plusieurs années, elle a pu observer l’évolution de la faune et flore sous-marine qui cohabitent désormais avec de nombreux déchets.
Mais heureusement, depuis quelques années certaines mesures ont été prises permettant de créer des zones protégées. Grâce à cela, la vie revient. “Il y a moins de vie qu’il y a 30 ans mais depuis 10 ans les choses s’améliorent”, nous dit-elle. “Ce qu’il faut c’est que l’humain prenne conscience de tout ça car c’est en partie lui qui détruit cette nature et c’est lui seul qui peut la protéger.”.
D’après Sandrine, tout passe par la formation et la pédagogie. Il faut éduquer les plongeurs avec les bons gestes dès le début pour que cela devienne une habitude. Même les plongeurs qu’elle forme en dehors des formations corail apprennent à respecter l’environnement dans lequel il plonge. C’est à dire faire attention à ses mouvements de palmes pour ne rien casser, ne pas s’approcher ni toucher la posidonie qui est une plante très fragile de la méditerranée mais très importante pour son oxygénation.
De même, côté protection solaire, on n’y pense pas forcément mais la crème est très nocive pour les océans et notamment pour le corail. Mais pas de panique, Sandrine a trouvé un fournisseur de crème solaire français qui respecte totalement les océans. La marque est originaire de Biarritz et nous sommes allées à leur rencontre. Nous vous les présenterons dans un prochain article ! En attendant vous pouvez toujours aller voir sur leur site internet : EQ Love.
Ce qu’il faut retenir, c’est le côté facile de cette initiative. C’est finalement à la portée de tous les plongeurs. Il suffit de se munir de la colle et du catalyste pour donner une seconde vie au corail qui a été cassé. Pas besoin d’être scientifique ou océanographe pour aider !
Adresse : Toulon Plongée, Le Drakkar, Quai des Sous/mariniers, 83000 Toulon
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